lundi 1 juillet 2013

Meeting Aérien - 90ème anniversaire de l'aéronautique à Saint-Nazaire


le Meeting en photo pour fêter ses 90 ans

30 juin 2013 de  17 à 19h
 ps : (1) cliquer sur une photo pour les voir en grand format dans un diaporama

  (2) en bas de page un petit message sur l'histoire de l'aéronautique à Saint-Nazaire














































































histoire de la Construction aéronautique ?


 Les chantiers de la Loire connaissent en 1920 une baisse de charge.
Pourquoi ne pas fabriquer des avions ?
Des hydravions qui, comme tout à Saint-Nazaire, prennent leur essor dans l’eau.
De l’alliance de l’eau et de l’air, de la fabrication du petit chasseur “ Gourdou- Leseurre ” des années 20 au géant A380 de 80m d’envergure, quel chemin parcouru sous différentes appellations industrielles : Loire-Nieuport, SNCASO, Sud Aviation, SNIAS, Aérospatiale, Airbus...
La performance industrielle est remarquable : un avion de 9 étages, pouvant contenir plus de 600 passagers : Saint-Nazaire livre en mars 2004 le premier tronçon avant du paquebot des airs, l'A380, fruit de la collaboration entre les pays européens et de l’excellence industrielle.

 ***

En 1925, les Ateliers et Chantiers de la Loire décidèrent d’affecter une usine située à Saint-Nazaire à la construction aéronautique. Un accord fut trouvé avec les Établissements Gourdou-Leseurre et sous la direction de Mignot cette usine devait produire 257 Gourdou-Leseurre 32 destinés à équiper les groupes de chasse de l’Aéronautique navale. Durant cette période les appareils dessinés par le bureau d’études Gourdou-Leseurre étaient baptisés Loire-Gourdou-Leseurre.
En 1930, les Chantiers de la Loire, qui disposaient de leur propre bureau d'études, avec les ingénieurs Asselot, Jarrion, Guegand et Kerguistel, et du terrain d'aviation de La Baule-Escoublac, débutèrent dans la production aéronautique avec le Loire 10, un monomoteur colonial doté d'un Salmson de 250 ch, suivi du Loire Il, plus puissant (Lorraine 300 ch), dont il fut commandé deux exemplaires au titre du programme établi des avions coloniaux (1930). 
 L’association avec Gourdou-Leseurre fut rompue en 1928 et en 1930 les Ateliers et Chantiers de la Loire rebaptisèrent leur département aéronautique Loire Aviation. Disposant désormais de son propre bureau d’études avec les ingénieurs Asselot, Jarrion, Guegand et Kerguistel, Loire Aviation se lança donc dans la construction de ses propres appareils, le premier étant un monomoteur colonial à moteur Salmson de 250 ch, le Loire 10, dont deux exemplaires furent commandés au titre du Programme des Avions Coloniaux de 1930 avec un moteur Lorraine de 300 ch, devenant des Loire 11. Loire Aviation devait produire 232 appareils de sa conception, 70 Potez 25 A2, 19 Bloch MB.200 et 40 Dewoitine D.501 jusque fin juin 1935.
 En août 1933, les Ateliers et Chantiers de la Loire s’associèrent avec la Société Nieuport-Astra, chaque entreprise conservant la maitrise de son bureau d’études, ce qui explique que les Loire 250 et Loire-Nieuport LN-161 se soient trouvés en concurrence pour le marché des monoplaces de l’Armée de l’Air, marché remporté par le Morane-Saulnier MS.405.
 Les deux entreprises fusionnèrent finalement le 1er juillet 1935 avec la création de la Société Anonyme Loire-Nieuport. L’entreprise disposait de deux usines (Saint-Nazaire et Issy-les-Moulineaux), de deux terrains d’essais (La Baule-Escoublac et Villacoublay) et son siège social était situé 4 rue de Téhéran à Paris, le Directeur Général étant Henri de l’Escaille.
 En application de la loi de nationalisation des industries aéronautiques du 11 août 1936, Loire-Nieuport devint Société nationale de construction aéronautique de l'Ouest (SNCAO) le 16 janvier 1937.
 

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