le Meeting en photo pour fêter ses 90 ans
30 juin 2013 de 17 à 19h
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histoire de la Construction aéronautique ?
Les chantiers de la Loire connaissent en 1920 une baisse de charge.
Pourquoi ne pas fabriquer des avions ?
Des hydravions qui, comme tout à Saint-Nazaire, prennent leur
essor dans l’eau.
De l’alliance de l’eau et de l’air, de la fabrication du petit
chasseur “ Gourdou- Leseurre ” des années 20 au géant A380 de 80m
d’envergure, quel chemin parcouru sous différentes appellations industrielles :
Loire-Nieuport, SNCASO, Sud Aviation, SNIAS, Aérospatiale, Airbus...
La performance industrielle est remarquable : un avion de 9
étages, pouvant contenir plus de 600 passagers : Saint-Nazaire livre en mars
2004 le premier tronçon avant du paquebot des airs, l'A380, fruit de la
collaboration entre les pays européens et de l’excellence industrielle.
***
En 1925, les Ateliers et Chantiers de la Loire décidèrent d’affecter
une usine située à Saint-Nazaire à la construction aéronautique. Un accord fut
trouvé avec les Établissements Gourdou-Leseurre et sous la direction de Mignot
cette usine devait produire 257 Gourdou-Leseurre 32 destinés à équiper les
groupes de chasse de l’Aéronautique navale. Durant cette période les appareils
dessinés par le bureau d’études Gourdou-Leseurre étaient baptisés
Loire-Gourdou-Leseurre.
En 1930, les Chantiers de la Loire, qui disposaient de leur propre bureau
d'études, avec les ingénieurs Asselot, Jarrion, Guegand et Kerguistel, et du
terrain d'aviation de La
Baule-Escoublac, débutèrent dans la production aéronautique
avec le Loire 10, un monomoteur colonial doté d'un Salmson de 250 ch, suivi du
Loire Il, plus puissant (Lorraine 300 ch), dont il fut commandé deux exemplaires
au titre du programme établi des avions coloniaux (1930).
L’association avec Gourdou-Leseurre fut rompue en 1928 et en
1930 les Ateliers et Chantiers de la
Loire rebaptisèrent leur département aéronautique Loire
Aviation. Disposant désormais de son propre bureau d’études avec les ingénieurs
Asselot, Jarrion, Guegand et Kerguistel, Loire Aviation se lança donc dans la
construction de ses propres appareils, le premier étant un monomoteur colonial
à moteur Salmson de 250 ch, le Loire 10, dont deux exemplaires furent commandés
au titre du Programme des Avions Coloniaux de 1930 avec un moteur Lorraine de
300 ch, devenant des Loire 11. Loire Aviation devait produire 232 appareils de
sa conception, 70 Potez 25 A2, 19 Bloch MB.200 et 40 Dewoitine D.501 jusque fin
juin 1935.
En août 1933, les Ateliers et Chantiers de la Loire s’associèrent avec la Société Nieuport-Astra,
chaque entreprise conservant la maitrise de son bureau d’études, ce qui
explique que les Loire 250 et Loire-Nieuport LN-161 se soient trouvés en
concurrence pour le marché des monoplaces de l’Armée de l’Air, marché remporté
par le Morane-Saulnier MS.405.
Les deux entreprises fusionnèrent finalement le 1er juillet
1935 avec la création de la
Société Anonyme Loire-Nieuport. L’entreprise disposait de
deux usines (Saint-Nazaire et Issy-les-Moulineaux), de deux terrains d’essais (La Baule-Escoublac et
Villacoublay) et son siège social était situé 4 rue de Téhéran à Paris, le
Directeur Général étant Henri de l’Escaille.
En application de la loi de nationalisation des industries
aéronautiques du 11 août 1936, Loire-Nieuport devint Société nationale de
construction aéronautique de l'Ouest (SNCAO) le 16 janvier 1937.
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